Découvrir la destination
Voir toutes les croisières en Asie
Départs à venir, expériences inédites, interviews, récits d'exploration ou de repérages... Toutes les brochures peuvent être commandées ou téléchargées en format digital.
Découvrir la destination
Si le Sri Lanka est souvent considéré comme une « larme » accrochée à l’Inde toute proche, il n’en reste pas moins un joyau à part entière de l’océan Indien. L'Inde, elle, se découvre d'expériences authentiques en visites dépaysantes. L'aborder par ses côtes, à l’ouest comme à l’est, est toujours un enchantement.
Avec son architecture moghole d’un raffinement absolu, savant métissage des influences iranienne, islamique, ottomane et indienne, le Taj Mahal est une étape indispensable lors d’un voyage en Inde. Ce mausolée considéré comme l’une des Sept Merveilles du monde et classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est un hymne à l’amour, hommage de l’empereur Shâh Jahân à sa défunte épouse, Arjumand Bânu Begam. Achevé en 1648, c’est un véritable bijou admirablement ciselé et trônant au milieu de pelouses parfaitement tondues. Une vision quasi-irréelle.
Pour prendre le pouls d’une ville, rien de tel que de déambuler dans les allées de ses marchés. Et Mumbai en est particulièrement bien pourvue. Direction le Chor Bazaar pour dénicher tout un tas d’objets hétéroclites : téléphones, grille-pain, gramophones, valises, caméras super 8, porcelaines, statues, chaussures, haltères, instruments de musique, jouets en bois, bijoux… du petit électroménager aux antiquités, on pourrait passer des heures à fouiller les étals à la recherche de la pièce parfaite. Autre marché, autre esprit : Crawford Market est l’un des plus célèbres de la ville. Il se tient dans un bâtiment de style victorien, et regroupe notamment les vendeurs de tissus : une visite haute en couleur ! Enfin, vous serez surpris de croiser des livreurs transportant des gamelles sur leurs vélos ou sur des charrettes à bras. Ce sont les dabbawalas. Chaque jour, ils sont 4 000 à récupérer des petits plats préparés maison dans près de 100 000 cuisines en banlieue de la ville et à les livrer dans les bureaux. 200 000 gamelles sont ainsi distribuées chaque jour ! Une tradition qui dure depuis 125 ans.
Voilà une ville dont le passé façonne encore les multiples visages. Cochin, ville principale de l’État du Kerala, est une escale incontournable d’un voyage sur la côte ouest de l’Inde. On apprécie les diverses influences culturelles qui se manifestent encore aujourd’hui, partout en ville. Les grands filets au bord de l’eau ? Des carrelets de pêche introduits par les Chinois au XIIIe siècle. Les lieux de culte ? On retrouve la synagogue Paradesi, la plus vieille encore en activité de tout le Commonwealth. Il est également possible de visiter l’église Saint-François, considérée comme la plus vieille église européenne en Inde. Les Phéniciens, les Grecs, les Arabes, les Romains passèrent aussi tôt ou tard à Cochin, à l’époque où elle était déjà un port commercial important et où le prix du poivre égalait celui de l’or. Les Portugais - Vasco de Gama y débarqua voilà 500 ans -, les Hollandais et les Anglais marquèrent aussi la ville de leur empreinte. Bâtiments coloniaux et cuisine locale rendent compte aujourd'hui encore de ce métissage.
Les backwaters désignent ce réseau de canaux, rivières et lacs qui relient les régions côtières et intérieures du sud de Cochin, à Allepey (aussi nommée Alappuzha aujourd’hui). Voies de transport de marchandises et de cultures depuis des siècles, les canaux sont aujourd'hui l’occasion de proposer aux voyageurs des croisières fluviales de quelques heures à deux jours, à bord d'embarcations traditionnelles, les kettuvallams. Elles sont construites à partir de matériaux naturels tels que le bambou ou le bois de cocotier et leurs équipements à bord fonctionnent à l’énergie solaire. Se laisser glisser dans ce décor tropical, tantôt formé par de vastes étendues de rizières, tantôt par une végétation luxuriante participe à ce sentiment de dépaysement total que procure l’Inde. Au fil de l’eau, il sera renforcé par les scènes de la vie quotidienne aux abords des canaux : villageois lavant leur linge, buffle se désaltérant…
Colonie portugaise jusqu’en 1961, Goa possède une histoire particulière, qui transparaît notamment dans son héritage culturel. La basilique du Bon Jésus, abritant le tombeau de saint François-Xavier, la cathédrale Sainte-Catherine, l’église de Saint-Cajetan, l’église Notre-Dame de l’Immaculée Conception ou la tour Saint-Augustin sont de véritables bijoux d’architecture chrétienne datant du XVIe siècle et particulièrement bien conservés. Les couvents et églises de Goa sont d’ailleurs inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Mais Goa est aussi synonyme de farniente sur de superbes plages, s’étendant sur les 100 kilomètres de littoral que compte ce petit État. Parmi elles, Palolem Beach ou Fatrade Beach valent particulièrement le détour avec leur sable blanc se fondant dans la mer d’Oman.
À l'écart des circuits touristiques, Vaikom est une paisible petite ville qui propose une approche authentique du Kerala. D’ailleurs, c’est l’un des plus anciens villages de la région. Entourée par les fameux backwaters, elle offre un bon aperçu de la vie locale dans cette partie sud de l’Inde. Lors d’une visite à Vaikom, les voyageurs sont accueillis de façon traditionnelle, peuvent échanger avec certaines familles et visiter leurs maisons. Il est aussi fascinant d’assister aux travaux quotidiens tels que la fabrication et la décoration de pots et vases en argile par le potier du village, le tissage des cordes en fibre de coco réalisé à partir d’écales de noix de coco séchées, ou celui des nattes, confectionnées avec des feuilles d’ananas sauvages.
Aujourd’hui, Galle est une agréable cité balnéaire. Son phare et ses remparts, son centre historique avec ses petites ruelles aux murs blanchis, en font un havre de paix. On en oublierait presque que la ville fut le port principal du pays lorsque les Portugais y établirent leur comptoir commercial et commencèrent à y construire des fortifications au début du XVIe siècle. Avec l’arrivée des Hollandais en 1640, la ville prend encore de l’ampleur en devenant une escale incontournable sur la route des épices et des pierres précieuses. En 1815, les Britanniques s’emparent de Ceylan et replacent le cœur du pouvoir à Colombo. Loin de la frénésie d’antan et aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Galle a gardé l’empreinte de son passé colonial pour le plus grand bonheur des visiteurs.
Colombo est le reflet des cultes et des cultures qui s’y côtoient depuis des siècles. Temples bouddhistes et hindous, églises ou mosquées, monuments hérités de l’époque coloniale se dressent les uns à côté des autres dans la capitale économique du pays. Parmi les incontournables de la ville, ne pas manquer notamment le temple de Gangaramaya, construit à la fin du XIXe siècle, au milieu de Beira Lake. Lieu de culte fréquenté par de nombreux fidèles, le temple attire aussi les curieux venus admirer les nombreux objets hétéroclites et offrandes accumulées au fil du temps, les statues de Bouddha ou de lions et les ornements dorés. Au milieu du temple, l’arbre de la Bodhi, centenaire, revêt une grande importance : c’est sous un tel arbre que Bouddha aurait atteint l’illumination, ou bodhi.
Le Sri Lanka ne compte pas moins de huit sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi eux, Dambulla, Pollonnaruwa et Sigiriya, au cœur du triangle culturel sri lankais, témoignent de l’histoire du pays et des destinées de ses rois. Le temple d’or de Dambulla, avec son Bouddha doré et ses 80 grottes peintes sur plus de 2 000 m², fut le refuge du râja Vattagamani Abhaya en 104 avant J.-C. Ancienne capitale du Sri Lanka au XIe siècle, Pollonnaruwa dévoile une succession de vestiges archéologiques inestimables, dont des temples d’envergure. Elle est représentative de la façon extraordinaire dont le bouddhisme s’est répandu dans le pays. Posée à 180 mètres de hauteur sur le « Rocher du lion », Sigiriya fut la capitale de repli du roi Kassyapa à la fin du Ve siècle. Son ascension et les trésors qui se cachent dans ses différentes cavités sont exceptionnels.
Berceau des musiques et de la gastronomie du sud de l’Inde, Chennai a vu se développer une scène artistique foisonnante, qui côtoie des lieux de culte grandioses. L’ensemble de sanctuaires de Mahabalipuram renfermant des milliers de statues des VIIe et VIIIe siècle est notamment classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le temple du Rivage, imposant édifice en granit trônant face au golfe du Bengale et construit en l'honneur de Shiva, est lui aussi impressionnant.
Découvrir la destination
Coutumes, habitudes alimentaires, vocabulaire de base… Voici quelques informations utiles pour préparer un voyage en Inde ou au Sri Lanka !
Bonnes pratiques
À faire Manger avec les doigts est une pratique courante en Inde comme au Sri Lanka. Toutefois, seule la main droite est utilisée, la main gauche étant considérée comme impure. À éviter Toucher un moine est interdit, d’autant plus pour les femmes. Avant de les photographier, mieux vaut leur demander leur accord. Immortaliser des représentations de Bouddha ou leur tourner le dos est considéré comme une marque d’irrespect.
Insolite
Alors que dans les pays occidentaux, les services de livraison de repas à domicile explosent, un système similaire existe depuis 125 ans à Mumbai, en Inde. On les appelle les dabbawalas. Ce sont des livreurs expérimentés qui assurent la livraison des déjeuners des salariés de la ville. Chaque jour, ils récupèrent les gamelles de 200 000 clients remplies de mets fait maison et les apportent à temps à leurs propriétaires. Le tout est basé sur une totale confiance. Un système ultra performant puisque sur un an, seuls 400 retards ou commandes manquantes ont été enregistrés.
Lexique indispensable
La Constitution indienne reconnaît 23 langues officielles. Voici toutefois quelques mots d’hindi, compris dans tout le pays. Bonjour / bonsoir : Namasté Au revoir : Alvida Bienvenue : Swagat Excusez-moi : Mujhe maaf kar do Merci : Dhanyabad / Sukriya Oui / non : Han / Nahi Comment allez-vous ? : Aap kaise hai ? Très bien : Achha / Tik hai Je m’appelle… : Mera name … hai Le Sri Lanka reconnaît trois langues officielles : l’anglais, mais aussi le cinghalais et le tamoul. Nous vous donnons quelques mots indispensables dans ces deux dernières. Français Cinghalais Tamoul Bonjour Ayubowan Vanakkam Au revoir Gihin Ennam Poittu vanga/Poittu varan Je suis désolée Sama wenna Ennai mannikkavum Merci Istuh-ti Nandri Oui / non Ow / Ne Om - ama / Illai Comment allez-vous ? Oya hohinda/Oya saneependa? Eppadi sukam/Sukama? Bien Hondai Nalam (fine) / Nallam (good) Je m’appelle… Mage nama... Ennudaya peyar...
Gourmandise
Plat national du Sri Lanka, le rice & curry se compose d’une variété de préparations à base d’ail et d’épices, présentées dans des ramequins. Dahl (purée de lentilles), ladies fingers (sorte de haricot strié et gélatineux), patate douce, Gee Cola (oignons, noix de coco râpée, piment, citron, sel), haricots en sauce, fleurs de banane, papadams (petites galettes frites et craquantes), noix de coco fraîchement râpée et chutney de mangue accompagnés de bœuf, poulet, poisson ou tofu composent ce plat savoureux, servi à toute heure de la journée. Dans le sud de l’Inde, et particulièrement dans la région de Mumbai, le Pav Bhaji fait partie de ces plats qui se dégustent « sur le pouce ». Il s’agit d’un bol de légumes (choux-fleurs, carottes, pommes de terre, poivrons, petits pois…) longtemps mijotés dans une sauce épicée (coriandre fraîche, cumin, curry, curcuma, ail, oignon, clous de girofle, cannelle, piment rouge) et accompagné d’un petit pain brioché.
On en parle
2019 a marqué les 150 ans de la naissance de Gandhi. L’occasion de revenir sur une des fiertés de la région de Cochin, en Inde : le tissu khadi. Plus qu’un simple tissu de coton, de soie ou de laine, il est le symbole de la philosophie du leader de la lutte non-violente contre la colonisation. Mahatma Gandhi avait en effet convaincu ses compatriotes de privilégier le khadi, tissé à la main dans les villages locaux, avec des matières premières indiennes, plutôt que d’acheter au prix fort les vêtements vendus par les Britanniques.
Culture
Livre « Le Village dans la jungle » (1913) de Leonard Wool fait figure d’exception parmi les ouvrages rédigés sous l’ère coloniale anglaise. Le point de vue adopté par le narrateur est en effet celui d’un indigène, et non d’un colon. On découvre la rude vie de Silindu et de ses deux filles, dans un village isolé dans la jungle sri lankaise, s’échinant à survivre en dépit des coups du sort et de l’avidité humaine. Musique Violoncelliste sri lankais, Rohan de Saram est réputé dans le monde entier pour ses interprétations classiques et contemporaines d’Orient et d’Occident. Film Palme d’or à Cannes en 2015, « Dheepan » de Jacques Audiard emmène les spectateurs sur les traces d’un combattant des Tigres tamouls fuyant le Sri Lanka pour trouver asile en France. À la violence des combats de la guerre civile répond celle des cités de certaines banlieues parisiennes.
Le chiffre : 3 702
Avec une superficie de 3 702 km2, Goa est le plus petit État de l’Inde. Cette ancienne colonie portugaise a été annexée par l’Inde en 1961.
